Au Pays du Cerf blanc - premier tome
À une journée de marche de l’antique cité de Xi’an, se trouve le pays du Cerf blanc. En son chef-lieu de Bailu, la vie s’écoule au rythme des saisons et des travaux des champs, tandis que la vieille rivalité qui oppose les deux familles des Bai et des Lu ne manque pas de suivre le fil du calendrier rituel ni d’obéir à l’alternance des mariages, naissances et enterrements.
Quand survient la fin de l’Empire en 1911, la querelle villageoise va se mettre au diapason de l’Histoire et s’alimenter peu à peu du trouble jeté par la succession des épisodes révolutionnaires… Devenu un classique de la littérature chinoise contemporaine, le célèbre roman de Chen Zhongshi trouve ici, par la grâce du pinceau de Li Zhiwu, une adaptation graphique à la mesure de son univers foisonnant.
Traduit du chinois par Grégory Mardaga.
The graphic adaptation of Chen Zhongshi’s famous novel. A dense tale that describes the complexity of rural life in China in the 20th century, through the lives of two families, the Bai and the Lu, from the end of the Qing dynasty to the creation of the People’s Republic of China.
Extraits
· Presse ·
Guillaume Barou, Le Monde Diplomatique« Belle et charbonneuse, cette adaptation graphique du roman (…) s’incarne dans un genre aujourd’hui désuet, le lianhuanhua (…). »
« Li Zhiwu délaisse ici le style clair et réaliste de ce format pour puiser dans le dessin chinois classique et la calligraphie. »
« Si Au Pays du Cerf Blanc ne suffira probablement pas à provoquer le renouveau du lianhuanhua, il en constitue une somptueuse réinterprétation. »
Simon Barthélémy, Terra Eco« Ce roman foisonnant (…) connaît ici une magistrale adaptation graphique par Li Zhiwu, qui renouvelle le genre des lianhuanhua. »
« Les dessins à l’encre, tableaux en plans larges, souvent en contre-plongée, donnent plus de chair encore à la saga, qui ose parler de sexe, se moquer des potentats locaux et dénoncer les purges de tous bords. »
Gabriel Blaise, Sud Ouest« Une œuvre majeure de la littérature chinoise. »
« Gestion des blancs, composition des espaces, capacité à façonner de multiples personnages dans la durée… L’illustrateur, [suit] pas à pas le récit sobre, parfois cru, toujours rythmé, du roman. […] Une fresque réaliste lumineuse. »
« [L’éditeur a] ajouté de nombreuses pages, intégré des chapitres et présenté la généalogie des personnages pour faciliter la lecture. »
Lunch Bendis, k.bd« Il aura fallu 4 ans de travail éditorial pour aboutir à cette publication, avec au passage un livre de meilleure qualité que la version chinoise : un papier plus épais (l’édition originale est de piètre qualité) et des cases non censurées (vous imaginez bien), notamment un portrait de nu (bien qu’il n’ait rien de choquant en soi) qui est tronqué en Chine. Étonnante aussi cette illustration montrant un bâtiment à peine silhouetté, dans l’esprit « d’alléger le dessin » il est vrai très chargé de l’auteur, mais qui marque tout de même ici par ce vide. Ce souhait de l’auteur n’avait pas été retenu par l’éditeur chinois, Li Zhiwu avait donc reconstitué le décor de ce bâtiment à l’informatique. La version française restitue ici l’œuvre et le dessein originel. »