OTTO
PRIX DANIELLE GRONDEIN 2023
Par une nuit d’orage, un chien fugue et disparaît. Champs à perte de vue, ciels immenses aux lumières changeantes, désert angoissant ou immense terrain de jeu, nous suivons la déambulation d’Otto, faite de contemplations de paysages et de rencontres fugaces avec d’autres animaux. Replongeant avec nostalgie dans ces décors qui l’ont tant marqué, Charles Nogier déroule au fil du pinceau cette narration muette à la beauté organique.
One stormy night, a dog runs away and disappears. Through fields as far as the eye can see, shifting lights on immense skies, frightening desert or huge playground, we are following Otto’s wander made of landscape contemplations and fleeting encounters with other animals. With a rush of nostalgia, Charles Nogier dives back into the sceneries that marked him so much and unfolds this silent narration full of organic beauty.
Extraits
Ex-libris & posters
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Eclairs - OTTOEx-libris18 x 18 cm5,00 EUR
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×Bourgeon - OTTOEx-libris18 x 18 cm5,00 EURL'ex-libris « Bourgeon - OTTO » a été ajouté à votre panier
×Plaine - OTTOEx-libris30 x 18 cm6,00 EURL'ex-libris « Plaine - OTTO » a été ajouté à votre panier
×Forêt - OTTOEx-libris30 x 18 cm6,00 EURL'ex-libris « Forêt - OTTO » a été ajouté à votre panier
×· Presse ·
Jerôme Marié, Bedea Jacta Est"Un album entièrement muet qui n’est pas pour autant inexpressif, bien au contraire. Les traits et le comportement du fidèle ami de l’homme sont ici retranscrits de manière parfaitement lisible (…). Contemplative à souhait, la lecture capte notre attention par ses teintes bleutées, réalisées à la peinture sur des feuilles de rhodoïd (…) bleues et noires."
Cathia Engelbach, Les arts dessinés"Sensible, le voyage se peuple de portraits d’une nature à l’âme vivante. OTTO erre d’autres chiens en oiseaux, d’abeilles en chats, tous amis ou ennemis intégrés au scénario par saynètes qui se succèdent sans ellipse. Son échappatoire tient plus du souffle de la vie que de l’essoufflement de la survie. OTTO force qui va."
Kiblind MagazineC’est un film que les pages muettes d’Otto nous font vivre. La faute au talent déjà bien connu du dessinateur pour amener profondeur, matière et dynamisme à ses coups de pinceau. Ici, il se sublime avec pour seul appui la couleur bleue dont il fait subir au lecteur les mille nuances. De paysages bourguignons désolés en parties de bagarres canines, le grain du dessin nous fait humer les champs, entendre la pluie et caresser les poils. Il ne se passe pas grand-chose dans Otto et pourtant nous finissons la lecture essoufflés, persuadés d’avoir ressenti en notre corps les péripéties de cet exil animal. Nous sommes, alors, devenus chiens, les sens aux aguets avec pour mission de retrouver les nôtres. Comme Ulysse, Otto reviendra à la maison, mais nous n’en avions jamais douté. L’important est, comme toujours, le voyage.
C. Breton, EspècesPar une nuit d’orage, le chien Otto s’enfuit, c’est l’histoire sans paroles de son errance, racontée en images à dominante bleue, que dessine Charles Nogier. Les attitudes du chien flairant un papillon ou rencontrant un congénère, ami ou ennemi, traversant campagnes et villages, sont bouleversantes de vérité et magnifiquement exprimées.
Rémi Inghilterra, Bodoï(…) Cette bande dessinée totalement muette aux grandes cases habillées de noir et de bleu surprend par son dessin vif captant à merveille les attitudes de l’animal. Ces instants de vie anodins filent sous le pinceau vivace de Charles Nogier qui prend un évident plaisir à croquer les éléments et la nature. En résulte une poésie naturaliste à la fluidité exemplaire.
Gilles Suchey, Librairie ContrebandesEn état de grâce, jonglant avec le blanc, le bleu et le noir, Charles Nogier offre un ouvrage renversant de beauté, saisissant la substance de l’animal dans ses moindres mouvements et mimiques. Sous un pinceau inspiré et précis, LE livre du chien qu’on referme avec une sensation de complétude, comme si toute autre ambition de traiter le sujet était promise au superflu.
T. Cauvin, BD GestLes pages vibrent du bruit de la brise dans les feuilles, de chants d’oiseaux, de crissements d’insectes. OTTO renoue avec une tradition du récit animalier, invitant le lecteur à prendre le temps de regarder le monde qui l’entoure et de se rappeler sa beauté.
Marion Duclos, Prologue (ALCA)OTTO vacille entre légèreté et noirceur. Par la simplicité du choix de son cadre et de ses couleurs, Charles Nogier nous entraîne dans un récit d’une grande fluidité. Le réalisme et la vivacité de sa peinture créent tout un univers sensoriel. La technique lui vient de l’animation : de la peinture à l’huile sur rhodoïd.